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Roman Cieslewicz, "contre la pollution de l'œil"

« Grand créateur devant l’Éternel, hors époque et hors temps, il pénètre les choses étranges, nous entraîne dans une fantasmagorie qui n’est pas toujours confortable. Concoctant son étrange mixture, il ouvre des fenêtres sur l’avenir. »
Après Saul Bass, La Fenêtre rend hommage à une autre figure majeure du graphisme du XXeme siècle
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Roman Cieslewicz (1930-1996)
Né à Lwów, en Pologne (aujourd’hui Lvov, en Ukraine), Roman Cieslewicz suit l’enseignement de l’Académie des beaux-arts de Cracovie, dont il obtient le diplôme en 1955 dans le cadre de l’atelier d’affiches. Après ses études, il est engagé par l’agence détat W.A.G. qui produit des affiches politiques, sociales et culturelles.
À la fin des années 1950, l’école polonaise de l’affiche est reconnue sur le plan mondial, et Cieslewicz apparaît, malgré son jeune âge, comme un de ses chefs de file, aux côtés de Józef Mroszczak ou de Henryk Tomaszewski.

Ses affiches sont caractérisées par un expressionnisme caustique, auquel le dessin de la lettre contribuent de manière notable.

 

En 1960, il est embauché par le magazine «Ty i ja » (Toi et moi), sorte de «Elle» polonais et crée sa formule graphique, inspirée par des journaux occidentaux.
Il quitte la Pologne pour l’Italie puis s’installe à Paris en 1963 et rencontre Peter Knapp, photographe et directeur artistique de «Elle» qui l’intègre à son l’équipe d’abord en tant qu’illustrateur et maquettiste puis directeur artistique (de 1965 à 1969). Il collabora aussi avec «Vogue», définit la formule graphique de la revue artistique « Opus international », du mensuel de vulgarisation scientifique «VST», du magazine « Musique en jeu », et du tri-mensuel « Kitsch ». Il conçoit de nombreux projets graphiques pour les maisons d’éditions Hachette, Ketschum et Hazan, ainsi que pour les Galeries Lafayette et le Musée Picasso. Ses projets graphiques pour les catalogues de prestigieuses expositions au Centre Pompidou lui valent une estime internationale. Il réalise également des affiches pour la mairie de Montreuil, et devient directeur artistique de l’agence de publicité M.A.F.I.A.

Pour le groupe PANIQUE, dont il a été membre, il élabore et édite deux numéros de la revue de « l’information panique » : « Kamikaze I » (1976) et « Kamikaze II » (1991). De 1973 à 1975, il dirige l’Atelier des Formes Visuelles à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, puis de 1975 à 1996, l’atelier de diplôme en arts graphiques à l’École Supérieure des Arts Graphiques.
Roman Ciewslewicz meurt en 1996 et laisse une œuvre éclectique, riche et engagée qui font de lui un artiste majeur de la scène graphique de la seconde moitié du XXème siècle.

« Grand créateur devant l’Éternel, hors époque et hors temps, il pénètre les choses étranges, nous entraîne dans une fantasmagorie qui n’est pas toujours confortable. Concoctant son étrange mixture, il ouvre des fenêtres sur l’avenir. » Margo ROUARD. (Catalogue de la rétrospective Roman Cieslewicz, Centre Pompidou, 1993)

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L'école Polonaise de l'affiche Image 1
Exposition /
10/01/18 26/01/18
L'école Polonaise de l'affiche
Dans la Pologne communiste des années 50, l’affiche est une des rares formes d’expression tolérée et financée par l’état, un mouvement artistique particulier à La Pologne se développe et de nombreux artistes apposent leurs signatures sur des affiches de cinéma mais aussi de théâtre, d’opéra, de cirque, de musique …
Une sélection d’affiches de cinéma issues de la collection de la cinémathèque Euro-régionale Jean Vigo de Perpignan.

Pour comprendre le phénomène des affiches polonaises, il faut rappeler le contexte historique et politique de la naissance du mouvement : Dès 1945 et La Libération, le gouvernement nationalise le secteur cinématographique. Il entend contrôler ce médium populaire à large diffusion et, dès lors, toutes les questions relatives à la création, à la production et à la distribution des films seront placées sous le contrôle d’agences d’Etat.

À partir des années 1950, les deux principales structures chargées de la communication et la diffusion des films (Film Polski - le film Polonais, et Centrala Wynajmu Filmów - la centrale de location des films), demandent à des artistes, issus pour beaucoup de l’Ecole des beaux-Arts de Varsovie, de concevoir les affiches des films diffusés dans le pays. Pour des questions idéologiques et de la faible valeur monétaire du zloty, la moitié des films programmés sont issus du bloc soviétique. Il s’agit également de récréer des visuels pour les films étrangers, dont les affiches originales sont interdites. L’affiche devient de fait une des rares formes d’expression tolérée et financée par l’état, un mouvement artistique particulier à La Pologne se développe et de nombreux artistes apposent leurs signatures sur des affiches de cinéma mais aussi de théâtre, d’opéra, de cirque, de musique …
Dans le domaine du cinéma, dans ce contexte de nationalisation annihilant les enjeux de concurrence, les affiches sont produites et diffusées en faible nombre. Pas d’affichage de rue, elles sont réservées aux salles, n’ont pas de fonction publicitaire et s’émancipent souvent des contraintes informatives : c’est l’esthétique qui prime sur tout le reste.

Paradoxalement et alors que la programmation est, elle, très encadrée, les artistes sont souvent laissés libres de leur création. Les œuvres peuvent être abstraites, métaphoriques voire subversives et faire de discrètes allusions à la situation politique du pays, déjouant la vigilance des censeurs souvent incapables de « lire entre les lignes »
En 1989, Le mouvement Solidarnosc re-privatise nombres de secteurs économiques et notamment celui de l’industrie cinématographique, Les affiches imposées par les grandes firmes internationales reprennent alors leur droits ...
Mais L’Ecole de l’affiche polonaise de Cinéma reste dans l’Histoire graphique et visuelle mondiale, avec quelques grands noms comme Jan Lenica, Jakub Erol, Romuald Socha, Jerzy Flisak ou Franciszek Starowieyski...

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