Bernard Plossu
"Super 8" et quelques photos d'architecture
8 / Super 8
3 films Super 8 + 67 photogrammes + 1 livre
L‘EXPOSITION PRÉSENTE 67 PHOTOGRAMMES (TIRAGES JET D‘ENCRE PETIT FORMAT (21 X 13,5CM), IMAGES TIRÉES DE TROIS FILMS
"Le photogramme donne une chance à des séquences dont la durée est parfois infime. Ce recyclage des images instaure une nouvelle temporalité, déroule un nouveau film, mental, au gré de la mise en page qui accomplit ce montage jamais réalisé, de nouveaux raccords, de nouveaux enchaînements; Un film qui déborde le voyage mexicain pour embrasser l’itinéraire d’un jeune homme de bonne famille, cinéphile amoureux, qui part sur les routes, traverse les frontières, s’éprouve, découvre d’autres modes de vie, de pensée, le début du mouvement hippie qu’il contribuera à faire connaître, expériences intimes enchâssées dans le grand récit de l’époque, ce que d’un mot on appelle épopée". (Christophe Berthoud)
LES FILMS :
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Michele / 1962-63 Bernard Plossu, France, 1962-63, DVD, Documentaire, N&B, 7 min. Image : Bernard Plossu,. Montage : Dania Reymond « À l’âge de 15 à 20 ans, je sèche les cours et vais tout voir à la Cinémathèque, et au quartier latin dans les salles d’art et d’essai ! Fasciné par la Nouvelle Vague, je vais voir les Truffaut, Godard, le beau Serge, Anna Karina etc... et Cassavetes et Scorpio Rising et tout ! Et j’ai la chance d’avoir une petite amie fantastiquement belle, et artiste (peintre), que je n’arrête pas de photographier des années! Et aussi ... de filmer avec la petite caméra amateur en 8 mm ! À l’époque aussi je vois tout le temps Etienne O’Leary, qui lui filme avec une Beaulieu. Michele, je la filme sûrement influencé par tous ces films, mais quel plaisir visuel ! Je rêve d’être Truffaut, et je deviendrai photographe et pas cinéaste ! » |
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Le voyage mexicain / 1965-66 Bernard Plossu, France, 1965-1966, Beta Num, , Documentaire, N&B, 30 min. Image : Bernard Plossu, Montage : Dania Reymond. Création sonore et musicale : Joaquim Plossu (avec 40 ans d’écart !) « En arrivant au Mexique, j’avais en tête surtout les superbes paysages du film Vera Cruz de Aldrich ! Sans doute aussi O’Cangaceiro, au Brésil, vu à la Cinémathèque à Paname. Et d’autres westerns gringos où les mexicains sont faussement représentés. Mais là, voilà des amis qui me montrent un autre monde, une autre vie ! Guillermo m’emmène au bout du ciel, sur les pistes jusqu’à la plage sauvage de Cipolite où on vit sur le sable, Bill m’emmène, lui, dans l’épopée beatnik, la route, la défonce, la liberté totale, planant ! » |
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On the road / 1966 Bernard Plossu, France, 1966, DVD, Documentaire, N&B, 30 min. Image : Bernard Plossu. Montage : Dania Reymond « Vivant au Mexique, l’été 66 je file en Californie chez un ami, au nord. Jamais allé aux USA avant, j’ai 21 ans, et ma caméra Super 8 mm (celle en 8 est tombée à l’eau au Chiapas). Et sans le savoir, je tombe en plein sur le début de la grande époque hippie, habitant à Frisco chez Patty la hippie stoned, et passant plein de temps chez mes amis à Big Sur : le bol ! Là je filme, la nature, la brume, les maisons en bois, et le festival folk avec les soeurs Baez ! » |
& quelques photos d'architecture
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"VILLA NOAILLES" - COLLECTION VILLA NOAILLES Au commencement, il y a le cadeau d’un terrain sur les hauteurs d’Hyères, face aux Iles d’Or, propriété offerte par sa mère à Charles de Noailles pour son mariage - le 12 Février 1923 - avec Marie-Laure Bischoffsheim. Qui sont-ils ? Un couple d’aristocrates encore riches. Que veulent-ils ? Se distinguer autrement. De là naît leur projet de maison moderne à la pointe de l’époque, mais qu’un étrange destin frappera. Car à partir de 1923 et en moins d’un siècle, la Villa Noailles sera passée par tous les états possibles : la construction, l’extension, l’effervescence, l’éclat, les malentendus, la guerre, les mondanités, le déclin, la vente, l’abandon, la ruine, la restauration, la réutilisation. Et dans cet enchaînement plein de fatalité et de hasard, elle fut sauvée de la démolition par l’acquisition que la ville d’Hyères en fit in extremis lui conférant le statut imprévu de lieu public et historique. Aussi, comme dans un film accéléré, elle offre un rare spectacle des aléas de la vie, et sa fugitive aventure interroge l’architecture, l’art et la culture dans leur étrange rapport au temps et au monde. |
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"IMPAIR ET PASSE" - PHOTOS BERNARD PLOSSU ET TEXTES DE RUDY RICCIOTTI - COLLECTION SUZETTE RICIOTTI / GALERIE LA NON-MAISON Dans Impair et passe, Bernard Plossu nous offre une série de 17 photographies qui nous raconte une Provence bien éloignée de celle des cartes postales faussement joyeuses qui polluent notre imaginaire. Ici, c’est une Provence maltraitée, dure, abandonnée, voire sale, salie... une Provence rarement racontée, non pas bleue azur mais grise, rêche, sèche... En écho à ces clichés, Rudy Ricciotti donne à lire 17 textes poético-descriptifs, 17 «photographies textuelles» qui parlent de cette provence inteprétée par l’ami photographe. Où il est question bien entendu d’une région maltraitée, mais plus largement de photographie, d’enjeux artistiques, esthétiques... et philosophiques. |
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"À PROPOS DE RUDY RICCIOTTI" - COLLECTION SUZETTE RICCIOTTI « Dans les années 90 j’ai eu des commandes d’architecture en photographie, par Patrice Goulet à l’I.F.A. Habitant dans «le sud», il m’ a été confié un travail sur ce que faisait l’architecte Rudy Ricciotti. Ainsi je l’ai suivi de chantier en chantier de La Seyne-sur-mer à Bandol, Sausset-les-Pins, Vitrolles, Marseille, à son agence, dans sa famille : carte blanche. Tout fait en noir et blanc avec mon vieil appareil Nikkormat, et juste un objectif de 50 mm, le plus proche de la vision normale. Les tirages sont en 2 formats, certains en 24 x 30, d’autres, exprès, en miniatures, pour donner une notion de précision, de vue d’angles cubistes, d’élégance: la composition au service de l’architecte. C’était une commande passionnante. L’architecture hantait déjà mes photos, étant allé à Agadès au Niger en 75, en Egypte en 77, ou autour des Pueblos indiens de l’Ouest américain dans les années 70 et 80. Là, il s’agissait de trouver le ton juste autour de la vision d’un homme dans sa région, tout en essayant d’éviter les clichés (jeu de mots!) et de lui montrer peut-être des angles surprenants de son oeuvre émergente ? » Bernard Plossu |
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